top of page

La nature des émotions

Photo du rédacteur: Esther CohenEsther Cohen

Dernière mise à jour : il y a 4 jours


Après 15 ans à travailler à travers le corps et dans l'accompagnement de personne à incarner leur potentiel, il est clair que le problème avec les émotions est de les hiérarchiser à partir d'un prisme qui n'est pas conscient et consenti et de les repousser.


Tout a une fonction dans le corps qui permet de se réguler. Dès lors que nous interférons pour repousser ce qui est, nous générons de la souffrance et des complications.


Hélas, ce faisant, nous sommes dirigés par des mécanismes involontaires et également à repousser des expériences émotionnelles nécessaires pour se détacher de notre histoire et assumer notre être pour continuer à devenir.

Plus nous cherchons à contrôler nos émotions, plus elles nous contrôlent.


Repensez à ces moments où vous vouliez dire non et où vous avez fait l'inverse, ou l'opposé, vous vouliez dire oui à une aventure, une expérience qui vous attirait et vous avez dit non. (Nous avons toujours des argumentaires en béton dans ces cas-là et bien souvent du même ordre.)


Quand l'on y regarde de plus près, c'est assez fou de chercher à ne pas ressentir ce que l'on ressent. Et pourtant, c'est le cœur de nos dualités internes et de la bataille entre notre potentiel et les croyances qui nous dirigent. Oui, nos émotions sont régies par nos croyances et finalement, c'est une description de ce que l'on nomme le psychisme : la façon dont nous traduisons nos émotions et les autorisons ou non. (J'en ai parlé avec un psychologue qui valide cette description- pour les scientifiques.)


Les émotions sont le jus de la vie, sans elles, nous sommes des robots qui exécutent les ordres de notre mental. La vie est plus mystérieuse que ce que nous avons dans nos idées et pour rester en devenir nous avons besoin de sentir nos émotions et ensuite de décider ce que l'on en fait. Vous voyez la différence entre obéir aux ordres de nos croyances et décider de ce que je fais de mon émotions ? L'un maintien dans l'autoritarisme intérieur et l'autre permet d'apprendre de notre second cerveau.


Bien souvent, nous ne voulons pas ressentir des émotions dites négatives, la colère, la peine, la peur et donc une vulnérabilité. Cela nous amène à être bloqué dans de vieilles émotions et laisser des protections répétitives régir notre vie comme le sentiment de honte, humiliation, tristesse ou frustration. La meilleure manière de se protéger est de libérer ces vieilles expériences et accéder à un monde émotionnel plus riche. C'est ainsi que l'on développe son intuition en dehors des gros rails habituels.


Voici un aperçu de la nature des émotions principales que l'on rencontre fréquemment :


La peur qui copine un peu avec toutes les émotions car elle nous lie à l'inconnu. La seule chose que nous contrôlons dans ce monde, ce sont nos réactions et plus nous sommes capables de choisir la réponse que l'on décide de donner aux choses et aux événements de notre vie, plus nous sommes libres et responsables. Pour cela, accepter de ressentir la peur est essentiel.


Or la peur telle que nous la vivons bien souvent, c'est la volonté de contrôle, ne pas accepter ce qui est en soi et autour de soi. Contrôler ce que l'on montre ou ne montre pas, cacher les émotions pour ne pas être jugé, etc. Tout le monde connaît cela. Accepter la peur, c'est à dire de ne pas savoir, c'est se faire réellement confiance et distinguer la maîtrise de soi, du contrôle sur soi.


La colère par exemple est souvent perçue négativement, et pourtant elle a une fonction importante pour donner une alarme, sentir nos limites et les poser ou sentir que quelque chose ne convient pas.

Ne jamais ressentir de la colère ou être en colère tout le temps sont un déséquilibre qui montre que l'on est bloqué dans une émotion donc elle perd sa fonction informative et actuelle dont nous avons besoin pour choisir notre réponse, agir, parler ou penser.

Ne pas écouter la colère déclenche des états de survie. Nous ne pouvons pas nous faire confiance en sachant dans nos cellules, dans notre corps que s'il y a un danger, nous l'occulterons, n'oserons pas dire non, ou toute autre chose nécessaire.

Nous sommes nombreux à porter beaucoup de colère en nous, liée à l'histoire et à notre éducation, c'est pourquoi nous avons tous un travail à faire pour se détacher des vieilles batailles qui nous divisent et nuisent à nos relations, et dans l'affirmation de sa singularité.


Une émotion est un flux qui circule.


Le corps est ainsi fait qu'il régule la colère avec la culpabilité. Cela permet de s'assurer que l'on ne blesse pas ou de s'excuser, en 2 mots, d'être humain.

Ne pas ressentir de culpabilité est dangereux, les sociopathes ne ressentent aucune culpabilité ou empathie pour les autres par exemple. Par ailleurs, se sentir coupable systématiquement, et même quand nous ne sommes pas impliqué-e est signe de manque d'estime, de traumatisme et de comportements répressifs permanents qui nuisent profondément à l'expression et l'affirmation de soi par exemple.


En descendant plus profondément, la honte, l'humiliation sont ces sentiments de non-légitimité qui sont un poison dans le développement de soi, car plus l'on se défend de leur existence, plus elles restes vivantes dans notre quotidien. Elles affectent notre capacité à créer de l'intime, de l'authenticité, de l'engagement dans sa vie. Beaucoup d'entre nous ont vécus-es des situations humiliantes à l'écoles, au sein de la famille ou abus induisant des traumatismes qui impacteront toute la vie. Cependant comme toute émotions, il s'agit d'énergie stockée qui ont besoin de circuler et d'être intégrée, pas à pas par le corps pour re-donner vie et corps à des aspects de soi et se réparer aux endroits brisés.


Je ne vais pas énumérer toutes les émotions qui existent, (Tendresse, joie, rage, haine, violence, ...) j'ai voulu amener un éclairage sur quelques unes.


Cultiver la liberté demande de cultiver la conscience de soi. Plus nous pouvons accéder à nos émotions sans réagir de façon habituelle, plus nous pouvons changer notre réalité quotidienne et nos relations.

J'espère que ces quelques lignes vous auront inspiré.


N'hésitez pas à me contacter pour que je vous accompagne afin de vous libérer de l'emprise de croyances et émotions répétitives.

Commentaires


bottom of page